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Huxley vs Orwell

Publié le 21/01/2020 à 23:29 par humeurs

     

 

     Un article extrêmement intéressant du "Point" dans le hors série sur la science-fiction. "Orwell face à Huxley, 1984 vs le meilleur des mondes".

 

     "En 1985, alors que Ronald Reagan débute son second mandat présidentiel et que la perestroïka menée par Mikhaïl Gorbatchev préfigure l'effondrement du bloc soviétique, Neil Postman, un spécialiste des médias, fait paraître un ouvrage au titre évocateur : « Amusing Ourselves to Death » (publié en France sous le titre « Se distraire à en mourir »). Dans sa courte préface, il énonce ironiquement : « Nous attendions la venue de 1984. Quand cette année arriva sans que la prophétie se réalisât, l'intelligentsia américaine chanta discrètement victoire : les fondements de la démocratie libérale avaient tenu bon. » Puis il se lance dans une comparaison éloquente entre les deux plus grands romans dystopiques du XXe siècle : « Obnubilés que nous étions par la sombre vision d'Orwell, nous avions oublié une autre prophétie, un peu moins bien connue mais tout aussi inquiétante : celle d'Aldous Huxley dans "Le meilleur des mondes". » Son jugement est sans appel : « Orwell nous avertit du risque que nous courons d'être écrasés par une force oppressive externe. Huxley, dans sa vision, n'a nul besoin de faire intervenir un Big Brother pour expliquer que les gens seront dépossédés de leur autonomie, de leur maturité, de leur histoire. Il sait que les gens en viendront à aimer leur oppression, à adorer les technologies qui détruisent leur capacité de penser. » Son plaidoyer en faveur de Huxley se fait alors plus précis, en s'appuyant sur des thèmes communs aux deux ouvrages : « Orwell craignait ceux qui interdiraient les livres. Huxley redoutait qu'il n'y ait même plus besoin d'interdire les livres, car plus personne n'aurait envie d'en lire. Orwell craignait ceux qui nous priveraient de l'information. Huxley redoutait qu'on ne nous en abreuve au point que nous soyons réduits à la passivité et à l'égoïsme. Orwell craignait qu'on ne nous cache la vérité. Huxley redoutait que la vérité ne soit noyée dans un océan d'insignifiance. » Avant de conclure, glaçant : « Orwell craignait que ce que nous haïssons nous détruise ; Huxley redoutait que cette destruction nous vienne plutôt de ce que nous aimons. »

 

 

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Commentaires (1)

G & B le 31/01/2020
Hum ! Comme quoi il est important de souligner les nuances.
C'est une question de stratégie, selon le contexte.
De manière générale, on s'attend toujours à faire face à la bète féroce avec marqué sur son front "je suis le méchant". Mais non, cette dernière s'immisce en douceur et sait se faire aimer.


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